Le « oui mais » des régimes low carb

03 Février 2020
<p>Avez-vous entendu parler des régimes low carb&nbsp;? Une abréviation anglaise qui vient de low carbohydrate soit en Français, pauvre en glucides.&nbsp;Ces régimes limitent les sucres (particulièrement les glucides raffinés) et favorisent une consommation d’aliments à valeur nutritive élevée. Ces choix nutritionnels permettent à l’organisme de brûler davantage de graisses. De nombreuses études montrent d’ailleurs toute l’efficacité de ce régime notamment chez les personnes diabétiques de type 2&nbsp;: perte de poids, équilibre glycémique… Mais à long terme, sont-ils tenables&nbsp;? C’est la question que c’est posé une équipe de chercheurs australiens.</p> <p>Leur objectif était de comparer chez les personnes diabétiques de type 2 (en&nbsp;surpoids&nbsp;ou obèses) et suivant un régime low carb, différents paramètres comme la variation de poids, la sensation de faim, le désir de manger en encore la satiété. Ces paramètres ont été relevés au début du régime, à 4 semaines et enfin à la fin (16<sup>eme</sup>&nbsp;semaine). Deux groupes ont été formés&nbsp;: le premier avait des repas comportant 14% de glucides par ration contre 53% pour le second. Sans réelle surprise, le second groupe a montré un sentiment de rassasiement plus élevé que le premier et leur consommation de calories supplémentaires était plus faible.</p> <p>Une conclusion s’impose, s’il fonctionne, le régime low carb doit être suivi par une personne motivée et capable de ne pas succomber à la tentation car tout écart sera pénalisant. Dans le cas contraire, un régime de type méditerranéen qui privilégie les aliments à faible indice glycémique sera plus efficace. Car n’oublions jamais qu’un régime sans plaisir est voué à coup sûr à l’échec dans la durée.</p>
Le « oui mais » des régimes low carb